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LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE

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Message  admin piero Jeu 10 Juin - 8:25

LE CONSEIL NATIONAL DE LA RESISTANCE




Ainsi fut créé le Conseil National de La Résistance...

Robert Chambeiron, président-délégué de l' ANACR, est aujourd'hui le seul à pouvoir témoigner de la préparation et du déroulement de la réunion constitutive du "Conseil national de la Résistance" à laquelle il participa. Proche de Jean Moulin, l'initiateur et le premier président CNR, il en sera le secrétaire-général adjoint. C'est donc un témoin privilégié que nous avons interrogé. Ses réponses apportent à la connaissance historique d'un organisme dont l'existence et le programme ont puissamment contribué à la libération de notre pays et à sa reconstruction, même si toutes les espérances dont ils étaient porteurs n'ont pas toutes été satisfaites. Laissons la parole à Robert Chambeiron.

Le C.N.R a été constitué le 27 mai 1943. le processus ayant conduit
à sa création a été initié à quelle époque?
Robert Chambeiron: Il est difficile de situer avec précision la date des premières initiatives ayant conduit à la création du C.N.R. La Résistance a été un corps vivant, et son évolution n'a pas échappé aux mouvements qui agitaient la société de l'époque. Beaucoup de temps s'est écoulé entre l'effondrement de juin 1940 et la prise de conscience de la nécessité de s'unir.
Dès le début, la Résistance est fragmentée. Il n'y a pas, ou peu, de liaisons entre les mouvements et encore moins avec Londres. En outre, les formes d'organisations et d'action ne sont pas les mêmes dans la Zone occupée, en prise direct avec l'occupant et son appareil répressif, et dans la Zone dite libre où une certaine liberté de mouvement, même réduite, existait, au moins jusqu'au mois de novembre 1942.
Le débarquement allié en Afrique du Nord, l'écrasement de l'armée Von Paulus sur le front de Stalingrad, une répression de plus en plus féroce, l'institution du Service du Travail Obligatoire, c'est-à dire la déportation organisée de la jeunesse française en Allemagne pour combler les pertes subies par l'armée hitlérienne sur le front soviétique, notamment vont détruire le mythe d'une Allemagne invincible, apporter aux Français des motifs de résister aux nazis et à Vichy, et de s'approcher progressivement de la Résistance, dont l'action a pris de l'ampleur significative.
Mais, pour vaincre, il faut être uni. Les bataillons ne sont pas suffisants, il faut une armée. Ce sera l'objectif de Jean Moulin dès le début 1941. Recenser les forces de la Résistance sur le sol national, et rencontrer le Général de Gaulle pour assurer l'unité de combat de la Résistance intérieure et de celle qui opère sur les théâtres extérieurs de guerre. Si des signes très forts sont apparus sans la volonté d'union des principaux dirigeants des mouvements de Résistance, disons au cours de l'année 1942, le véritable tournant de la Résistance se situe le 27 mai 1943, quand Jean Moulin réunit le " Conseil National de la Résistance". pour cela il a fallu surmonter bien des obstacles, mais le but a été atteint, l'unité totale.
L'origine de la création du C.N.R se situe t-elle à Londres
ou en France occupée ?
R.C.:Historiquement, les initiatives ayant conduit à la création du C.N.R. sont venues de la France occupée. Et Jean Moulin en est le symbole. A Londres, il parlait au nom de la Résistance intérieure. Et il a été le seul commissaire (c'est à dire ministre) dans le Comité Français de Libération Nationale (C.F.L.N) présidé par de Gaulle qui assumât ses fonctions sur le sol national. A compter de janvier 1942, lorsque Jean Moulin revient de son premier séjour à Londres, c'est en accord avec le C.F.L.N et son président que seront menées les négociations, souvent ardues, avec les mouvements, les syndicats et les partis républicains résistants.
La création du C.N.R donne à la Résistance unie une dimension nationale et une autorité accrue, en même temps qu'elle apporte au Général de Gaulle la légitimité que lui contestaient les alliés anglo-saxons. Les manoeuvres de Vichy, à travers la personne du Général Giraud, ont échoué, et le danger est écarté de l'installation en France d'une administration militaire alliée pilotée par les Américains. Seul le drapeau français flottera au fronton des édifices publics.
En mai 1943, la France est occupée depuis trois ans.
Pourquoi le C.N.R n'a t-il pas été créé plus tôt ?
R.C: L'obstacle à la création du C.N.R est venu de l'opposition de certains dirigeants de la Résistance, notamment dans la Zone sud, à la représentation moins des syndicats que des partis politques, qui à cette époque, étaient vomis de la population; soit à cause d'une propagande forcenée tendant à les rendre responsables d'une défaite qui fut, en réalité, l'oeuvre des hommes de Vichy, soit du fait du vote du 10 juillet par lequel députés et sénateurs s'étaient couchés devant Pétain, et qui avaient indigné ceux des Français qui gardaient au coeur la démocratie. Seuls échappaient à l'hostilité le Parti Communiste, qui avait été interdit dès 1939 et dont les députés ne pouvaient plus sièger à Vichy et les quelques dizaines de parlementaires courageux qui avaient voté contre Pétain (les"80"), ou qui n'avaient pu participer au vote mais dont l'attachement à la République n'était pas contestable. Fin 1942 - début 1943, les partis républicains avaient fait le ménage dans leur rangs et écarté les éléments qui s'étaient déshonorés à Vichy: ils demeuraient pour beaucoup la référence démocratique. L'unité entre les mouvements pouvait aller sans difficulté. Dans la Zone nord, les cinq mouvements de la Résistance qui avaient été retenus pour faire partie du C.N.R se rassemblèrent en un " Comité de Coordination" faisant pendant aux "Mouvement Unis de la Résistance" regroupant Combat, Libération et Franc-Tireur dans la zone Sud... Mais, dès que furent levés les obstacles à la création d'un C.N.R conforme à la mission que Jean Moulin avait reçue du Général De Gaulle, et que le C.N.R devint opérationnel, le Comité de Coordination de la Zone nord et les M.U.R en Zone Sud finirent par perdre toute justification comme facteurs d'unité de toute la Résistance. Rapidement, ils ne furent plus que des coquilles vides. La Direction Nationale de la Résistance était désormais confiée au Conseil National de la Résistance, organe unique à l'image de toute la Résistance.
La Résistance intérieure s'est développée dans un contexte à l'évidence
différent de celui que connaissaient les combattants de la France libre.
L'acceptation de l'autorité du CFLN et de celle du Général de Gaulle
n'a-t-elle pas posé des problèmes ?
R.C: La Résistance ne pouvait présenter qu'un seul visage, autrement toutes les manoeuvres auraient été possibles et son autorité eût éte affaiblie. Jean Moulin avait trouvé en Zone sud des dirigeants qui, pour différentes raisons, sans exclure une part d'ambition personnelle, rejetaient l'autorité de de Gaulle, au nom de leur indépendance, c'est à dire se condamnaient à l'isolement au motif de rester les maîtres dans leur étroit domaine. Certains d'entre eux s'abstiendront même d'assister à la création du Conseil National de la Résistance, mais leur absence ne modifiera pas le cours des évènements. Dès ses premiers moments, le C.N.R se place sous l'autorité du C.F.L.N, gouvernement provisoire que préside de Gaulle. Mais ce dernier est à Londres, et c'est le C.N.R qui assurera l'exercice de la souveraineté nationale jusqu'à la Libération. Le Général de Gaulle a un "délégué" en France qui, dans le cadre de sa mission, assure la liaison avec le C.N.R.
Précisement ce délégué est Jean Moulin. Quelle est la part de l"équation personnelle" de Jean Moulin dans la création du C.N.R ?
R.C: Ce n'est pas le hasard qu'on a présenté Jean Moulin comme l'unificateur de la Résistance. Dans son discours au Panthéon, Malraux souligne le rôle essentiel de Jean Moulin dans la création de "l'armée des ombres". Ce qu'on sait moins, c'est qu'au mois de mai 1940, alors qu'il était encore préfet à Chartres, Jean Moulin avait compris que le sort des armes françaises était scéllé et écrivait alors à un ami:" nous allons devoir résister, nous compter et nous unir". Jean Moulin a le sens de l'Etat, c'est un préfet républicain,, attaché aux valeurs de la République et au respect de la parole donnée. Son rôle dans l'aide à l'Espagne républicaine est bien connu; sa condamnation des accords de Munich aussi. Il sait qu'il n'y a pas de conciliation possible avec l'idéologie nazie et n'a jamais nourri la moindre illusion sur Pétain, étrangleur de la République. Il ne pouvait, bien que venu d'un milieu de gauche, que s'entendre avec de Gaulle, issu d'une famille de tradition conservatrice. Ils avaient en commun l'attachement à la patrie et à la souveraineté de la France, le même sens de l'Etat.



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Message  admin piero Jeu 10 Juin - 8:27

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De gauche à droite, au fond : Jacques Debû-Bridel (Fédération républicaine), Pierre Villon (FN), Robert Chambeiron (secrétaire), Pascal Copeau (Libération Sud), Jacques Lecompte-Boinet (CDLR), André Mutter (CDLL), Jean-Pierre Levy (Franc-Tireur), Pierre Meunier (secrétaire) ; sur le devant : Gaston Tessier (CFTC), Joseph Laniel (Alliance démocratique), Georges Bidault (président, démocrate-chrétien), Eugène Ribière (Libération-Nord), Daniel Mayer (CAS), Paul Bastid (Parti radical), Auguste Gillot (PC), Louis Saillant (CGT).
à sa création le 27 mai 1943 - 48 rue du Four- Paris et les modifications successives

PRÉSIDENT :

Jean MOULIN
(successeurs Georges BIDAULT, démocrates-chrétiens, puis à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis SAILLANT, CGT).


MEMBRES:



LIBERATION-SUD

Pascal COPEAU, suppléé par Pierre HERVE (désigné par son mouvement, Emmanuel d'ASTIER DE LA VIGERIE, appelé à Alger à l'Assemblée consultative puis au Gouvernement provisoire, redevint le titulaire à la Libération).
OCM (Organisation civile et militaire)
Jacques-Henri SIMON, déporté, remplacé par Maxime BLOCQ-MASCART.

COMBAT

Claude BOURDET, déporté, remplacé par Marcel DEGLIAME.
CEUX DE LA RÉSISTANCE (CDLR)
Jacques LECOMPTE-BOINET

FRANC-TIREUR

Claudius PETIT, puis Jean-Pierre LÉVY, puis Antoine AVININ.
CEUX DE LA LIBÉRATION (CDLL)
LENORMAND (Coquoin), fusillé, remplacé par André MUTTER.

LIBERATION-NORD

Charles LAURENT, appelé à Alger (Assemblée consultative), il est remplacé par Henri RIBIERE.

FRONT NATIONAL de lutte pour la Libération et l'indépendance

Pierre VILLON.

PARTI RADICAL et RADICAL SOCIALISTE

Marc RUCARD, appelé à Alger (Assemblée consultative), il est remplacé par Paul BASTID.
DEMOCRATES CHRETIENS
Georges BIDAULT, puis André COLIN.

FÉDÉRATION REPUBLICAINE et REPUBLICAINS NATIONAUX

Jacques DEBU-BRIDEL.

PARTI COMMUNISTE

André MERCIER, appelé à Alger (Assemblée consultative), il est remplacé par Auguste GILLOT.


ALLIANCE DÉMOCRATIQUE

Joseph LANIEL.

PARTI SOCIALISTE

André LE TROQUER, appelé à Alger (Assemblée consultative), il est remplacé par Daniel MAYER.

CONFÉDÉRATION GENERALE DU TRAVAIL

Louis SAILLANT, puis Benoît FRACHON.


CONFÉDÉRATION FRANCAISE DES TRAVAILLEURS CHRETIENS

Gaston TESSIER.


SECRÉTAIRE GENERAL:

Pierre MEUNIER.

SECRÉTAIRE GENERAL ADJOINT :

Robert CHAMBEIRON.



Le CNR se réunit pour la première fois le 27 mai 1943, clandestinement, dans un appartement parisien, sous la présidence de Jean Moulin, représentant en France occupée du Général de Gaulle (installé à Londres puis à Alger comme chef de la France libre).
Jean Moulin sera arrêté par les nazis le 21 juin de la même année. Lui ont succédé Georges Bidault, démocrate chrétien, puis, à la Libération, le 15 septembre 1944, Louis Saillant, CGT.



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