Ce sera la DER DES DERS... (14/18).....
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Ce sera la DER DES DERS... (14/18).....
1914 - 1918
Ce sera la DER DES DERS...
Jamais une guerre n'avait conduit des millions d'hommes à s'entre-tuer des années durant pour quelques kilomètres carrés de terrains, à vivre sur une terre pourrie de leurs propres cadavres sous un canardage incessant , enfouis dans des tranchées n'étant la plus part du temps que des trous boueux sans réel abris, ces soldats allaient connaître la sordide réalité de la guerre moderne, l'artillerie, les gaz, les lance-flammes, les bombardements aériens.
Je ne propose pas d'exposer les stratégies de ce cataclysme mais en hommage à ces hommes, survivant en première ligne, de rassembler des témoignages pour ne pas oublier comment les dirigeants, les stratèges poussèrent de simples citoyens dans une effroyable boucherie en leur ouvrant les portes de l'enfer...
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Jamais une guerre n'avait conduit des millions d'hommes à s'entre-tuer des années durant pour quelques kilomètres carrés de terrains, à vivre sur une terre pourrie de leurs propres cadavres sous un canardage incessant , enfouis dans des tranchées n'étant la plus part du temps que des trous boueux sans réel abris, ces soldats allaient connaître la sordide réalité de la guerre moderne, l'artillerie, les gaz, les lance-flammes, les bombardements aériens.
Je ne propose pas d'exposer les stratégies de ce cataclysme mais en hommage à ces hommes, survivant en première ligne, de rassembler des témoignages pour ne pas oublier comment les dirigeants, les stratèges poussèrent de simples citoyens dans une effroyable boucherie en leur ouvrant les portes de l'enfer...
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Ce sera la DER DES DERS... (14/18).....
Lundi 17 Mars 2008 aux Invalides
Hommage de la Nation
au dernier français, de la « der des der ».
Lazare Ponticelli, le dernier poilu
et à tous les combattants
de la guerre 1914-1918.
Hommage de la Nation
au dernier français, de la « der des der ».
Lazare Ponticelli, le dernier poilu
et à tous les combattants
de la guerre 1914-1918.
C’est le dernier d’une immense cohorte, celle de 8,5 millions de soldats français de la Grande Guerre.
Lazare Ponticelli, le dernier poilu survivant de la première guerre mondiale, est mort à l'âge de 110 ans.
Doyen des Français et dernier légionnaire de la Grande guerre, est décédé le mercredi 12 mars 2008 à 12h45 au domicile de sa fille, sept semaines après Louis de Cazenave, mort le 20 janvier, également à 110 ans.
Dans un communiqué, le président Nicolas Sarkozy a "exprimé la profonde émotion et l'infinie tristesse de l'ensemble de la Nation".
Un "hommage national" sera rendu lundi matin à Lazare Ponticelli et à l'ensemble de ses camarades de combat lors d'une messe aux Invalides, en présence de M. Sarkozy et de légionnaires et de soldats en uniforme de poilus, a annoncé le secrétaire d'Etat aux anciens combattants Alain Marleix.
Le secrétaire d'Etat s'est incliné mercredi devant le corps de Lazare Ponticelli, transféré dans l'après-midi dans le funérarium du CHU du Kremlin-Bicêtre.
Portrait
Né le 7 décembre 1897, ce Franco-Italien, dont la vie s'apparente à un roman, a toujours tenu à participer à ce qu'il considère comme un devoir: "Pendant la guerre, un camarade m'a dit 'Si je meurs, vous penserez à moi', et je n'ai jamais oublié".
Fier de son histoire
Soucieux de témoigner - ce qu'il a fait en racontant la guerre de 1914-1918 dans les écoles -, Lazare Ponticelli est fier de son parcours. Celui d'un petit Italien parti tout seul de son village natal, près de Bettola (nord de l'Italie), à 9 ans et demi, pour fuir la misère et gagner le "paradis" - la France. Il vit avec sa mère et ses frères à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), où réside à l'époque une importante communauté italienne.
"C'est complètement idiot la guerre"
En 1914, il a 16 ans quand il s'engage dans les rangs du 1er Régiment de marche de Sidi-Bel-Abbès (Légion étrangère). Un mois de classes et le voilà au front, "à Soissons, en deuxième ligne", puis en Argonne.
C'est là, en 1915, au fond des tranchées, qu'il sera rattrapé par l'Italie. Comme tous les Italiens engagés dans l'armée française, il doit partir combattre sous le drapeau transalpin après l'entrée en guerre de l'Italie au côté de la France.De l'autre côté de la frontière, qu'il poursuit la guerre, se battant contre les Autrichiens. De ce long conflit, dont il sort indemne excepté une blessure à la joue, il a retenu une chose: "Vous tirez sur des pères de famille, c'est complètement idiot la guerre".
Refus des funérailles nationales
Démobilisé en 1916, il rentre en France en 1921 et lance avec deux de ses frères une entreprise de montage et d'entretien de cheminées d'usine, dont les activités vont s'étendre au secteur du raffinage du pétrole. La société Ponticelli Frères existe toujours et compte 2.000 salariés.
Il est naturalisé Français seulement en 1939. Comme Louis de Cazenave, Lazare Ponticelli a refusé les funérailles nationales promises en 2005 par l'ancien président Jacques Chirac pour le dernier des 8,5 millions de poilus.
"Si c'est moi le dernier, je dis non. Ce serait un affront pour les gens qui sont morts sans considération".
Historique de la Grande Guerre
Avec Lazare Ponticelli disparaît le dernier combattant français de la guerre de 1914-1918, qui fit dix millions de morts , dont 1,4 million de soldats français: paysans, employés, instituteurs, ouvriers, bretons ou auvergnats, tirailleurs marocains ou sénégalais, tués sur les coteaux de la Marne, dans les tranchées de Verdun ou du Chemin des Dames.
Avec 1,4 million de soldats "morts pour la France", la France a connu une saignée sans précédent : 900 morts en moyenne par jour durant les 51 mois de guerre, du 1er août 1914 au 11 novembre 1918, avec 20.000 tués pour la seule journée du 22 août 1914 en Lorraine.
1,4 million de morts et aussi 3 millions de blessés, dont 1 million d'invalides, amputés ou gazés et 15.000 "Gueules cassées", ces soldats défigurés qui vont rappeler durant des années ce conflit aux Français.
1,4 million de morts et aussi des centaines de milliers de veuves et d'orphelins. Des centaines de milliers de femmes qui remplacent les hommes, partis au front, dans les usines d'armement, les écoles et les hôpitaux.
1,4 million de morts et presque autant de noms inscrits sur les monuments aux morts des 36.000 communes de France, dont une quinzaine seulement n'érigèrent pas de monument car aucun soldat du village n'avait été tué. Mais aussi les mots "Tu ne tueras point" inscrits sur le monument aux morts d'Avion (Pas-de-Calais), ou "Maudite soit la guerre" sur celui de Gentioux (Creuse).
1,4 million de morts, dont des milliers de disparus ou jamais identifiés dans la boue de la Marne ou de Verdun, symbolisés par le Soldat Inconnu qui repose sous la voûte de l'Arc de Triomphe.
1,4 million de morts, la grande majorité dans la "zone rouge" allant de la Mer du Nord à la Suisse avec ces noms gravés dans l'Histoire de France: la bataille de la Marne et ses taxis (septembre 1914); le Bois des Caures, les forts de Douaumont et de Vaux, la "Voie Sacrée" à Verdun (février-décembre 1916); le Chemin des Dames (printemps 1917) et l'échec sanglant de l'offensive Nivelle suivis de mutineries.
1,4 million de morts et les 675 soldats fusillés sous l'uniforme français pour désertion, mutinerie, refus d'obéissance, ou crimes de droit commun, dont 49 au printemps 1917 au Chemin des Dames.
1,4 million de morts, dont le soldat Pierre-Auguste Trébuchon, tué sur les bords de la Meuse le 11 novembre 1918 à 10h50, dix minutes avant la sonnerie du cessez-le-feu à la onzième heure du onzième jour du onzième mois de 1918.
"Plus jamais ça", dirent alors certains poilus. D'autres affirmèrent que cette guerre serait "la der des ders".
Les huit derniers survivants
Huit vétérans de la Grande Guerre de 1914-1918, ayant pris part aux combats sont encore en vie après le décès de Lazare Ponticelli, qui était le dernier poilu français.
Le dernier soldat allemand de la Première guerre mondiale, Erich Kästner, est décédé le 1er janvier 2008, à l’âge de 107 ans.
Dans l’Armée britannique, Henry Alligham, 111 ans est le doyen des vétérans, il est le seul à avoir combattu du début à la fin du conflit. Harry Patch et Claude Choules sont les deux autres derniers combattants britanniques de 14-18.
Deux autres vétérans ont combattu pour l’Italie : Delfino Borroni et Francesco Chiarello, tous deux 109 ans.
Pour l’armée américaine, Franck Buckles, 106 ans est le dernier vétéran de l’armée américaine à avoir servi en zone de combat.
Franz Kûnstler, 107 ans, combattait pour sa part dans les rangs de l’armée austro-hongroise. Il vit actuellement dans le sud de l’Allemagne.
Enfin Yakup Satar, 109 ans s’était pour sa part engagé dans l’armée ottomane en 1915. Dernier vétéran de l’Empire Ottoman, Yakup Satar vit aujourd’hui en Turquie.
(Archives et Synthèse D.D.)
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