famille Bertrand

**admin piero** Jeu 10 Juin - 17:57

Symbole de la Resistance à Décines-Charpieu (69)

Emile bertrand

A 23 ans, malgré son jeune âge, il dirige un groupe de combat des F.T.P.F. de la région lyonnaise. Ce groupe qui avait pris le nom de «Guy Môquet», jeune Résistant de 17 ans fusillé le 22 octobre 1941, a participé à de nombreuses et audacieuses actions contre l’occupant.
Arrêté le 6 octobre 1943, après avoir subi la torture sans parler, il comparait devant la section spéciale du Tribunal d’Etat qui le condamne à mort le 25 octobre 1943. Il est emprisonné à Saint Paul où il sera guillotiné.
Le 3 novembre 1943, Elie Mignot, commandant militaire F.T.P.F. pour 17 départe-ments du sud-ouest et emprisonné à St Paul depuis le 6 août, aperçoit au travers de la fenêtre grillagée de sa cellule le jeune patriote enchaîné aux poignets et aux chevilles, que l’on conduit jusqu’au lieu du supplice.
Aussitôt, il alerte ses compagnons enfermés dans d’autres cellules et tous entonnent une vibrante «Marseillaise» pour accompagner le jeune F.T.P. qui monte à l’échafaud.
Emile BERTRAND refuse la dernière cigarette et le dernier verre de rhum et déclare fièrement :

«Je n’ai jamais rien accepté des ennemis des travailleurs et de la France,
ce n’est pas au moment de mourir que je le ferai».

Il joint alors sa voix à celle de ses courageux camarades :
«Aux armes citoyens…»

Le couperet du bourreau arrête sa Marseillaise. Il est 7 heures 03 du matin.

Les obsèques d’Emile Bertrand le 6 novembre 1943 au cimetière de Décines donnèrent lieu à une manifestation de la population. Un groupe d’environ 150 personnes s’était rassemblé devant le cimetière mais seule la famille eut le droit d’assister à l’inhumation.

MORT POUR LA FRANCE

**admin piero** Jeu 10 Juin - 17:59

La dernière lettre d’ Emile BERTRAND

clic sur manuscrit

Ma chère maman, ma chère Olga
L’heure fatale est arrivée. Je vous quitte. Je viens d’entendre la Ste Messe et j’ai communié. J’ai retrouvé le chemin de Dieu et je meurs avec confiance.
Quelle douleur pour vous deux ma chère maman et toi qui était plus que ma fiancée, déjà ma femme. Mes dernières pensées auront été pour vous deux. Ne pleurez pas trop, pensez que je suis mort en Français, en Communiste et aussi surtout en Chrétien.
Soyez mes messagères auprès de tous ceux que j’aime pour leur porter mon dernier souvenir, mes derniers baisers.
Ne vous laissez pas abattre, j’ai eu conscience de faire mon devoir. Je regrette seulement et de tout mon coeur d’avoir tué.
Pardon maman pour cette grande peine. Sois courageuse Olga. Je vous aime du fond du coeur.
Je vous embrasse bien, bien tendrement, comme je vous ai toujours aimées.

Emile BERTRAND et sa fiancée Olga BLANC

**admin piero** Jeu 10 Juin - 18:01

Jean Louis Bertrand

Né en 1913,
engagé volontaire dans les brigades internationales
pour défendre l’Espagne Républicaine contre le régime fasciste de FRANCO.

Il s’engage dans la Résistance,
dans les maquis de l’Azergues,
pour lutter contre le fascisme de Vichy complice d’Hitler.
A la suite des combats de Montchal (Loire),
contre la milice et les gardes mobiles de l’Etat Français commandés par le préfet de la Loire,
après sept heures de combat, il décède avec dix de ses camarades le 19 mars 1944.

Sa femme Odette se retrouve seule avec ses deux petites filles.

MORT POUR LA FRANCE

**admin piero** Jeu 10 Juin - 18:03

Virginie DIDIER

Née BERTRAND en 1905.
Elle est la soeur d’Emile et Jean Louis Bertrand.
Institutrice à St Marcellin puis postière au Moulin à Vent. Elle participe activement à la Résistance et le 6 octobre 1943, c’est dans ce bureau de poste que son frère Emile et son ami Pierre Blanc sont arrêtés par la police et emprisonnés à Lyon à la prison Saint-Paul.
Elle est condamnée aux travaux forcés pour son action dans la Résistance, elle est libérée en janvier 1944 et reprend son activité clandestine.

**admin piero** Jeu 10 Juin - 18:06

Famille Bertrand

Au cimetière de Décines-Charpieu a été érigé une stèle où reposent les deux héros avec leur sœur, Virginie Didier qui fût elle-même condamnée aux travaux forcés en raison de son action dans la Résistance.
A Décines, il y a une rue Émile et Jean Louis Bertrand

MORT POUR LA FRANCE

Contenu sponsorisé

famille Bertrand