HOMMAGE AUX MILITAIRES FRANCAIS MORTS EN A.F.N DE 1954 à 1962
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HOMMAGE AUX MILITAIRES FRANCAIS MORTS EN A.F.N DE 1954 à 1962
Ces renseignements et photographies,sont affichés sur mon forum,grace à l'aimable participation et le plein accord du Président du site Soldats de France.Sans cette participation et accord de cette personne,je n'aurais pas eu la possibilité de construire cette page pour rendre les honneurs aux Militaires morts à la guerre d'ALGERIE.
AFN
08/03/62 - Aspirant André ESPRIT (24 ans)
CITATION
« Élève-officier de tout premier ordre qui depuis son arrivée à l’École militaire de Cherchell s’est fait spécialement remarquer par sa personnalité et son enthousiasme. Le 8 mars 1962 au cours d’une sortie en zone rebelle, a été grièvement blessé lors d’un accrochage au Marabcha, secteur de Cherchell. Est tombé en servant l’arme automatique de son groupe dès le début de l’engagement face à un ennemi particulièrement agressif. Est décédé des suites de ses blessures."
PHOTO ?
31/05/61 - Jean-Pierre BRULARD (24 ans)
Le 31 mai, alors qu’il effectuait une ouverture de route, le sous-lieutenant Brulard sautait sur une mine, un obus de 105. Brulard avait eu les deux jambes sectionnées net à la hauteur des genoux, des éclats multiples dans le bas ventre, les yeux sérieusement touchés. Il était resté très lucide, oh ! Combien, mais souffrait d’une façon effroyable, en silence.Je restais à ses côtés en attendant l’arrivée de l’hélicoptère qui devait l’évacuer sur El-Milia. La première chose qu’il devait me dire c’était de vous écrire pour vous faire part de sa reconnaissance. Mais de sa souffrance, il n’a rien dit.
11/10/60 - SLtn François D'ORLEANS (25 ans) 7ème BCA
François Gaston Michel Marie d'Orléans, « Fils de France » et « duc d'Orléans » à titre posthume, est né le 15 août 1935 au Manoir d’Anjou, à Woluwé-Saint-Pierre, en Belgique, et est mort pour la France le 11 octobre 1960" à Touariat Ali Ou Nasseur, en Algérie.
Citation à l’Ordre de l’Armée attribuant au Sous-lieutenant François d’Orléans, du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de la Valeur Militaire avec palme : « Jeune officier animé du plus haut idéal et accomplissant avec simplicité les missions les plus difficiles. A remarquablement réussi comme chef de poste dans les villages kabyles qu’il a grandement contribué à pacifier par le rayonnement de sa personnalité. Toujours volontaire pour les actions de commando de chasse, s’est particulièrement distingué le 16 juin 1960, dans les Aït-Ouabane, où sa section a mis hors de combat 7 rebelles armés. Le 11 octobre 1960, a trouvé une mort glorieuse près du village de Taourirt Ali Ounasseur(Grande Kabylie) en conduisant une manœuvre hardie pour dégager un de ses harkis blessé ».
17/08/60 - Aspirant Blaha MEKERTA (ans) 2ème RI
Citation à l’ordre de l’Armée :
« Chef de section et combattant d’un grand courage, s’est distingué dès son arrivée à l’unité. Le 16 août, au retour d’une opération dans le Douar Zenime, s’est heurté avec ses éléments à une résistance ennemie du Djebel Bou-Nabel au Sud de Stéphane-Gsell (Secteur d’Aumale). Bien que pris sous le feu brutal des rebelles, a riposté. Tiré à bout portant, a été grièvement blessé au cours de l’engagement. Magnifique exemple de dévouement et d’abnégation. Est décédé des suites de ses blessures ».
26/05/59 - Capitaine Claude BARRES (34 ans) 9eme RCP
Engagé à l'âge de 17 ans, il s'engage dans les Forces françaises libres où il sert comme parachutiste et intègre le SAS durant la Seconde Guerre mondiale. Puis il prend part à la guerre d'Indochine au sein de l'État-major opérationnel (EMO) des forces spéciales aéroportées, en Corée et enfin en Algérie (9e RCP). Le capitaine Claude Barrès est tué en donnant l'assaut, le 26 mai 1959, au Djebel Harraba, sur la frontière tunisienne.
Il est le petit-fils de l'écrivain Maurice Barrès et le fils de Philippe Barrès.
11/02/59 - Capitaine BIANCAMARIA (36 ans) 8ème RPIMa
Tué en opérations à la tête de sa compagnie le 11 février 1959, déclaré « mort pour la France ». Il reçoit une citation à l’ordre de l’armée. Il a 36 ans. Il est proposé par son corps pour une promotion posthume, au grade de commandeur de la Légion d’honneur, mais considéré comme trop jeune, cette distinction lui est refusée.
« Magnifique chef de guerre qui incarne les plus pures traditions de l’officier parachutiste (…)
splendide entraîneur d’hommes aux titres de guerres légendaires, restera pour tous un pur exemple de dynamisme et de foi. » Une promotion de l'EMIA porte son nom
PHOTO ?
24/06/58 - Capitaine Henri GUILLEMINOT (32 ans) 2eme RCP
Kabylie, 24 juin 1958. Le 2e RPC effectue une opération dans la région d'Abkou. Le capitaine Guilleminot survole le cirque grandiose des Ouazellaguen, dans le secteur imparti à la 4e compagnie dont il dirige les mouvements. Une semaine plus tôt, devant la beauté extraordinaire du paysage, il s'est exclamé: ça a de la gueule, ces balcons accrochés au ciel!. Soudain, l'hélicoptère à bord duquel il a embarqué, frôlant une falaise, tombe brutalement et s'écrase au sol. Lorsque ses hommes arrivent sur le lieu du crash, le capitaine Henri Guilleminot qui gît dans les débris de l'appareil fracassé, n'est plus.
29/05/58 - Ltc Pierre-Paul JEANPIERRE (46 ans - 1er REP)
Soldat de légende, archétype de l’homme de guerre et du chef prestigieux, le lieutenant-colonel Jeanpierre fut et demeure une figure héroïque de la Légion étrangère. Il a sa place dans le panthéon glorieux constitué par ceux dont la vie et la mort exemplaires servent à bâtir des légendes.
Blessé deux fois, titulaire de neuf citations dont six à l’ordre de l’armée, il était grand officier de la Légion d’honneur.
Soleil est mort...
En 1955, c'est l'Algérie, où le lieutenant colonel Jeanpierre prend le commandement du 1er R.E.P. Il participe à la bataille d'Alger, et aux combats dans la région de la frontière tunisienne où les bandes rebelles s'emploient sans relâche à franchir le barrage. C'est ainsi que le 29 mai 1958, au cours d'une opération dans la région de Guelma, le lieutenant colonel Jeanpierre se déplace à bord de son hélicoptère Alouette de commandement. L'appareil vole à très basse altitude dans le djebel Marmera afin de repérer et signaler aux unités de légionnaires les positions de l'ALN. Son indicatif radio est "Soleil". Touché par un tir rebelle, l'hélicoptère s'écrase au sol et le colonel Jeanpierre trouve la mort dans cet évènement. "Soleil est mort..."
29/04/58 - Capitaine Serge BEAUMONT (32 ans) 9eme RCP
« Officier d’élite qui vient d’entrer dans la légende.
Commandant de Compagnie de Combat d’un Régiment Parachutiste, a été complètement encerclé avec sa compagnie, après un poser en hélicoptères, par deux Compagnies rebelles, fanatisées et bien armées.
Complètement submergé par plusieurs assauts successifs, a conservé tout son calme et son sang-froid, maintenant ses hommes sous le feu direct de l’adversaire et faisant front de toutes parts.
Une première fois blessé, a continué à commander, debout, son poste radio à la main, galvanisant la défense par son attitude héroïque.
Est tombé mortellement atteint au moment où, étant parvenu à regrouper sa compagnie, il venait d’ordonner la percée.
Restera pour tous l’exemple de l’Honneur et du Devoir poussés jusqu’au sacrifice suprême.
Le 29 avril, au terme d’une deuxième journée de combats intensifs, sa compagnie est engagée d’urgence par hélicoptère sur le massif du djébel Mouadjene. Presque aussitôt après son poser, la « 3 » est encerclée par deux compagnies rebelles fortement armées. Blessé une première fois, Beaumont continue à commander, debout, son poste radio à la main. Son sang-froid galvanise ses hommes, submergés par le feu ennemi. Atteint d’une nouvelle balle, il tombe au moment de donner héroïquement le dernier assaut. Son sacrifice aura permis de remporter la victoire.
Cet officier d’élite devait trouver là « une mort à la hauteur de lui-même, à la hauteur de sa foi patriotique et à la hauteur de sa foi chrétienne » dira son chef de corps le Lieutenant-colonel BUCHOUD dans son éloge funèbre. Serge BEAUMONT rentrait à cet instant dans l’histoire, fidèle à l’idéal qu’il s’était fixé : ne pas tomber, ne jamais faillir, pour ne pas faire tomber.
Une promotion de Saint-Cyr porte son nom :
24/03/58 - Lieutenant Gilles WALLET (26 ans) 6eme RI
Le 24 mars 58, un commando du Bataillon décèle une bande rebelle et l'engage sur les hauteurs de Palestro. Alerté par les coups de feu, le Lieutenant Wallet réunit spontanément une partie de son personnel et se précipite afin d'aider ses camarades. Se heurtant à une formation ennemie très armée, il engage néanmoins le combat. Submergé par le nombre, il tombe mortellement blessé avec trois de ces hommes.
Attirant le feu à lui, il avait permis à ses hommes de se replier. Le sens des responsabilités l'avait conduit au sacrifice.
Une promotion d'Eleves Officiers de Réserve porte son nom
22/11/57 - Sergent-Chef SENTENAC (27 ans,1 enfant) 3eme RPC
Figure mythique et emblématique des "bigeard boys", homme de guerre et véritable "chef", le Sergent-Chef Sentenanc était un des rares soldats à avoir pu s'échapper de la cuvette de Dien Bien Phu apres le cessez le feu. Il avait été récupéré par les GCMA.
Il retrouve Bigeard au 3eme RPC en Algérie ou il meurt au combat à Timimoun. La photo de ses derniers instant orne le bureau du général Bigeard.
17/09/57 - Lieutenant Robert CHEZEAU (28 ans) 1er RHP
Une promotion de l'EMIA porte son nom
12/07/57 - Capitaine Gérard de Cathelineau (36 ans, 4 enfants) 121ème RI
Mort au Champ d’Honneur le 12 juillet 1957 à Tamaghoucht, près Béni Douala, Grande Kabylie.
Saint cyrien de la promotion "Croix de Provence", intégrée avec deux autres promotions de Saint-cyr dans la promotion Rhin Français de Cherchell.
Il effectue deux séjours en Indochine où il est blessé en 1948. Après son deuxième séjour en Indochine il est affecté en Algérie, au 3e Bataillon du 121e Régiment d'infanterie, où il sera tué , en voulant protéger un adjudant de Gendarmerie présent à ses côtés.
09/03/56 - Capitaine Robert KROTOFF (dit Kleber) 11eme Choc
22/01/52 - Colonel Norbert DURAND
Il avait fait une longue carrière en Afrique du Nord, en connaissait bien les habitants et les aimait.
Et c'est ainsi que le 22 janvier, à Sousse, il est tombé au champ d'honneur, alors que seul et sans arme, il tentait de ramener à l'ordre des émeutiers fanatisés, pour éviter que le sang fut versé.
Site de Soldats de France : http://www.soldatsdefrance.fr/
Ces renseignements et photographies
sont la propriété de Soldats de France.
Copie Interdite sans son autorisation.
Merci de respecter.
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AFN
08/03/62 - Aspirant André ESPRIT (24 ans)
CITATION
« Élève-officier de tout premier ordre qui depuis son arrivée à l’École militaire de Cherchell s’est fait spécialement remarquer par sa personnalité et son enthousiasme. Le 8 mars 1962 au cours d’une sortie en zone rebelle, a été grièvement blessé lors d’un accrochage au Marabcha, secteur de Cherchell. Est tombé en servant l’arme automatique de son groupe dès le début de l’engagement face à un ennemi particulièrement agressif. Est décédé des suites de ses blessures."
PHOTO ?
31/05/61 - Jean-Pierre BRULARD (24 ans)
Le 31 mai, alors qu’il effectuait une ouverture de route, le sous-lieutenant Brulard sautait sur une mine, un obus de 105. Brulard avait eu les deux jambes sectionnées net à la hauteur des genoux, des éclats multiples dans le bas ventre, les yeux sérieusement touchés. Il était resté très lucide, oh ! Combien, mais souffrait d’une façon effroyable, en silence.Je restais à ses côtés en attendant l’arrivée de l’hélicoptère qui devait l’évacuer sur El-Milia. La première chose qu’il devait me dire c’était de vous écrire pour vous faire part de sa reconnaissance. Mais de sa souffrance, il n’a rien dit.
11/10/60 - SLtn François D'ORLEANS (25 ans) 7ème BCA
François Gaston Michel Marie d'Orléans, « Fils de France » et « duc d'Orléans » à titre posthume, est né le 15 août 1935 au Manoir d’Anjou, à Woluwé-Saint-Pierre, en Belgique, et est mort pour la France le 11 octobre 1960" à Touariat Ali Ou Nasseur, en Algérie.
Citation à l’Ordre de l’Armée attribuant au Sous-lieutenant François d’Orléans, du 7e Bataillon de Chasseurs Alpins, la Croix de Chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de la Valeur Militaire avec palme : « Jeune officier animé du plus haut idéal et accomplissant avec simplicité les missions les plus difficiles. A remarquablement réussi comme chef de poste dans les villages kabyles qu’il a grandement contribué à pacifier par le rayonnement de sa personnalité. Toujours volontaire pour les actions de commando de chasse, s’est particulièrement distingué le 16 juin 1960, dans les Aït-Ouabane, où sa section a mis hors de combat 7 rebelles armés. Le 11 octobre 1960, a trouvé une mort glorieuse près du village de Taourirt Ali Ounasseur(Grande Kabylie) en conduisant une manœuvre hardie pour dégager un de ses harkis blessé ».
17/08/60 - Aspirant Blaha MEKERTA (ans) 2ème RI
Citation à l’ordre de l’Armée :
« Chef de section et combattant d’un grand courage, s’est distingué dès son arrivée à l’unité. Le 16 août, au retour d’une opération dans le Douar Zenime, s’est heurté avec ses éléments à une résistance ennemie du Djebel Bou-Nabel au Sud de Stéphane-Gsell (Secteur d’Aumale). Bien que pris sous le feu brutal des rebelles, a riposté. Tiré à bout portant, a été grièvement blessé au cours de l’engagement. Magnifique exemple de dévouement et d’abnégation. Est décédé des suites de ses blessures ».
26/05/59 - Capitaine Claude BARRES (34 ans) 9eme RCP
Engagé à l'âge de 17 ans, il s'engage dans les Forces françaises libres où il sert comme parachutiste et intègre le SAS durant la Seconde Guerre mondiale. Puis il prend part à la guerre d'Indochine au sein de l'État-major opérationnel (EMO) des forces spéciales aéroportées, en Corée et enfin en Algérie (9e RCP). Le capitaine Claude Barrès est tué en donnant l'assaut, le 26 mai 1959, au Djebel Harraba, sur la frontière tunisienne.
Il est le petit-fils de l'écrivain Maurice Barrès et le fils de Philippe Barrès.
11/02/59 - Capitaine BIANCAMARIA (36 ans) 8ème RPIMa
Tué en opérations à la tête de sa compagnie le 11 février 1959, déclaré « mort pour la France ». Il reçoit une citation à l’ordre de l’armée. Il a 36 ans. Il est proposé par son corps pour une promotion posthume, au grade de commandeur de la Légion d’honneur, mais considéré comme trop jeune, cette distinction lui est refusée.
« Magnifique chef de guerre qui incarne les plus pures traditions de l’officier parachutiste (…)
splendide entraîneur d’hommes aux titres de guerres légendaires, restera pour tous un pur exemple de dynamisme et de foi. » Une promotion de l'EMIA porte son nom
PHOTO ?
24/06/58 - Capitaine Henri GUILLEMINOT (32 ans) 2eme RCP
Kabylie, 24 juin 1958. Le 2e RPC effectue une opération dans la région d'Abkou. Le capitaine Guilleminot survole le cirque grandiose des Ouazellaguen, dans le secteur imparti à la 4e compagnie dont il dirige les mouvements. Une semaine plus tôt, devant la beauté extraordinaire du paysage, il s'est exclamé: ça a de la gueule, ces balcons accrochés au ciel!. Soudain, l'hélicoptère à bord duquel il a embarqué, frôlant une falaise, tombe brutalement et s'écrase au sol. Lorsque ses hommes arrivent sur le lieu du crash, le capitaine Henri Guilleminot qui gît dans les débris de l'appareil fracassé, n'est plus.
29/05/58 - Ltc Pierre-Paul JEANPIERRE (46 ans - 1er REP)
Soldat de légende, archétype de l’homme de guerre et du chef prestigieux, le lieutenant-colonel Jeanpierre fut et demeure une figure héroïque de la Légion étrangère. Il a sa place dans le panthéon glorieux constitué par ceux dont la vie et la mort exemplaires servent à bâtir des légendes.
Blessé deux fois, titulaire de neuf citations dont six à l’ordre de l’armée, il était grand officier de la Légion d’honneur.
Soleil est mort...
En 1955, c'est l'Algérie, où le lieutenant colonel Jeanpierre prend le commandement du 1er R.E.P. Il participe à la bataille d'Alger, et aux combats dans la région de la frontière tunisienne où les bandes rebelles s'emploient sans relâche à franchir le barrage. C'est ainsi que le 29 mai 1958, au cours d'une opération dans la région de Guelma, le lieutenant colonel Jeanpierre se déplace à bord de son hélicoptère Alouette de commandement. L'appareil vole à très basse altitude dans le djebel Marmera afin de repérer et signaler aux unités de légionnaires les positions de l'ALN. Son indicatif radio est "Soleil". Touché par un tir rebelle, l'hélicoptère s'écrase au sol et le colonel Jeanpierre trouve la mort dans cet évènement. "Soleil est mort..."
29/04/58 - Capitaine Serge BEAUMONT (32 ans) 9eme RCP
« Officier d’élite qui vient d’entrer dans la légende.
Commandant de Compagnie de Combat d’un Régiment Parachutiste, a été complètement encerclé avec sa compagnie, après un poser en hélicoptères, par deux Compagnies rebelles, fanatisées et bien armées.
Complètement submergé par plusieurs assauts successifs, a conservé tout son calme et son sang-froid, maintenant ses hommes sous le feu direct de l’adversaire et faisant front de toutes parts.
Une première fois blessé, a continué à commander, debout, son poste radio à la main, galvanisant la défense par son attitude héroïque.
Est tombé mortellement atteint au moment où, étant parvenu à regrouper sa compagnie, il venait d’ordonner la percée.
Restera pour tous l’exemple de l’Honneur et du Devoir poussés jusqu’au sacrifice suprême.
Le 29 avril, au terme d’une deuxième journée de combats intensifs, sa compagnie est engagée d’urgence par hélicoptère sur le massif du djébel Mouadjene. Presque aussitôt après son poser, la « 3 » est encerclée par deux compagnies rebelles fortement armées. Blessé une première fois, Beaumont continue à commander, debout, son poste radio à la main. Son sang-froid galvanise ses hommes, submergés par le feu ennemi. Atteint d’une nouvelle balle, il tombe au moment de donner héroïquement le dernier assaut. Son sacrifice aura permis de remporter la victoire.
Cet officier d’élite devait trouver là « une mort à la hauteur de lui-même, à la hauteur de sa foi patriotique et à la hauteur de sa foi chrétienne » dira son chef de corps le Lieutenant-colonel BUCHOUD dans son éloge funèbre. Serge BEAUMONT rentrait à cet instant dans l’histoire, fidèle à l’idéal qu’il s’était fixé : ne pas tomber, ne jamais faillir, pour ne pas faire tomber.
Une promotion de Saint-Cyr porte son nom :
24/03/58 - Lieutenant Gilles WALLET (26 ans) 6eme RI
Le 24 mars 58, un commando du Bataillon décèle une bande rebelle et l'engage sur les hauteurs de Palestro. Alerté par les coups de feu, le Lieutenant Wallet réunit spontanément une partie de son personnel et se précipite afin d'aider ses camarades. Se heurtant à une formation ennemie très armée, il engage néanmoins le combat. Submergé par le nombre, il tombe mortellement blessé avec trois de ces hommes.
Attirant le feu à lui, il avait permis à ses hommes de se replier. Le sens des responsabilités l'avait conduit au sacrifice.
Une promotion d'Eleves Officiers de Réserve porte son nom
22/11/57 - Sergent-Chef SENTENAC (27 ans,1 enfant) 3eme RPC
Figure mythique et emblématique des "bigeard boys", homme de guerre et véritable "chef", le Sergent-Chef Sentenanc était un des rares soldats à avoir pu s'échapper de la cuvette de Dien Bien Phu apres le cessez le feu. Il avait été récupéré par les GCMA.
Il retrouve Bigeard au 3eme RPC en Algérie ou il meurt au combat à Timimoun. La photo de ses derniers instant orne le bureau du général Bigeard.
17/09/57 - Lieutenant Robert CHEZEAU (28 ans) 1er RHP
Une promotion de l'EMIA porte son nom
12/07/57 - Capitaine Gérard de Cathelineau (36 ans, 4 enfants) 121ème RI
Mort au Champ d’Honneur le 12 juillet 1957 à Tamaghoucht, près Béni Douala, Grande Kabylie.
Saint cyrien de la promotion "Croix de Provence", intégrée avec deux autres promotions de Saint-cyr dans la promotion Rhin Français de Cherchell.
Il effectue deux séjours en Indochine où il est blessé en 1948. Après son deuxième séjour en Indochine il est affecté en Algérie, au 3e Bataillon du 121e Régiment d'infanterie, où il sera tué , en voulant protéger un adjudant de Gendarmerie présent à ses côtés.
09/03/56 - Capitaine Robert KROTOFF (dit Kleber) 11eme Choc
22/01/52 - Colonel Norbert DURAND
Il avait fait une longue carrière en Afrique du Nord, en connaissait bien les habitants et les aimait.
Et c'est ainsi que le 22 janvier, à Sousse, il est tombé au champ d'honneur, alors que seul et sans arme, il tentait de ramener à l'ordre des émeutiers fanatisés, pour éviter que le sang fut versé.
Site de Soldats de France : http://www.soldatsdefrance.fr/
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Date d'inscription : 15/02/2009
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